Édition du vendredi 30 mars 2018
Plan pour le Logement d'abord : 24 territoires finalement sélectionnés
Vingt-quatre territoires, au lieu des quinze initialement prévus, ont été choisis pour une mise en œuvre accélérée du plan quinquennal pour le Logement d'abord, a annoncé ce matin à l'AFP le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard. Au total, 15 agglomérations (dont celles de Lyon, Lille, Nice et Strasbourg), 4 conseils départementaux (Seine-Saint-Denis, Pas-de-Calais, Sarthe, Doubs) et 3 communes (Toulouse, Amiens, Mulhouse) ont été sélectionnés. Deux autres projets sont co-portés par une métropole et un conseil départemental.
« Ce qu'on a voulu, c'est commencer rapidement en faisant des appels aux territoires pour voir ceux qui étaient volontaires pour accélérer le processus. Au départ, on avait dit 15 territoires mais nous avons reçu 31 réponses formelles », a expliqué Jacques Mézard, qui en déplacement aujourd’hui sur ce sujet à Montpellier.
Selon le ministre, la multiplication des candidatures s'explique par « l'envie d'avancer » des collectivités, confrontées elles aussi au problème des sans-abri et à la saturation chronique des centres d'hébergement d'urgence.
Ce plan quinquennal, présenté en septembre à Toulouse par le chef de l'État, a pour objectif de favoriser l'accès à un logement sans passer au préalable par un centre d'hébergement d'urgence. Il prévoit de porter les logements très sociaux (logements réservés à un public très fragile) à 40 000 par an dès 2018, d'ouvrir sur cinq ans 10 000 places en pensions de famille et de créer 40 000 places supplémentaires sur cinq ans dans le parc locatif privé.
« Ce plan ne va pas réussir en six mois, c'est un processus long. On sait que ce sera dur mais on y croit. Nous sommes convaincus que c'est la bonne démarche et on veut réussir », insiste Jacques Mézard.
Les associations, qui ne cessent de dénoncer un hébergement d'urgence à bout de souffle, soutiennent le projet mais s'interrogent toutefois sur le budget qui lui sera alloué. Début mars, elles fustigeaient « un coup de rabot » de 57 millions d'euros en quatre ans sur les centres d'hébergement et de réinsertion sociale. Mais le ministre l'assure : « On ne va pas prendre de l'argent sur l'hébergement d'urgence pour le mettre sur le Logement d'abord ». (AFP)
« Ce qu'on a voulu, c'est commencer rapidement en faisant des appels aux territoires pour voir ceux qui étaient volontaires pour accélérer le processus. Au départ, on avait dit 15 territoires mais nous avons reçu 31 réponses formelles », a expliqué Jacques Mézard, qui en déplacement aujourd’hui sur ce sujet à Montpellier.
Selon le ministre, la multiplication des candidatures s'explique par « l'envie d'avancer » des collectivités, confrontées elles aussi au problème des sans-abri et à la saturation chronique des centres d'hébergement d'urgence.
Ce plan quinquennal, présenté en septembre à Toulouse par le chef de l'État, a pour objectif de favoriser l'accès à un logement sans passer au préalable par un centre d'hébergement d'urgence. Il prévoit de porter les logements très sociaux (logements réservés à un public très fragile) à 40 000 par an dès 2018, d'ouvrir sur cinq ans 10 000 places en pensions de famille et de créer 40 000 places supplémentaires sur cinq ans dans le parc locatif privé.
« Ce plan ne va pas réussir en six mois, c'est un processus long. On sait que ce sera dur mais on y croit. Nous sommes convaincus que c'est la bonne démarche et on veut réussir », insiste Jacques Mézard.
Les associations, qui ne cessent de dénoncer un hébergement d'urgence à bout de souffle, soutiennent le projet mais s'interrogent toutefois sur le budget qui lui sera alloué. Début mars, elles fustigeaient « un coup de rabot » de 57 millions d'euros en quatre ans sur les centres d'hébergement et de réinsertion sociale. Mais le ministre l'assure : « On ne va pas prendre de l'argent sur l'hébergement d'urgence pour le mettre sur le Logement d'abord ». (AFP)
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